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Raid Landes Aventure

Ultra trail Maxi Race - Annecy 26 et 27 mai 2018

ULTRA TRAIL MAXI RACE ANNECY - 26 ET 27 MAI 2018

Rendez-vous chez Manu jeudi soir à 18h15. On passe chercher Christophe et direction l’aéroport. Au bout
de 5 minutes, demi-tour, Christophe a oublié son portable.
A l’aéroport, petit message d’Easy Jet, 1h30 de retard. Nous atterrissons à Genève vers 0h00,
récupération du véhicule de location et en route pour l’appartement à Annecy. Arrivée 2h00 du mat,
couchage 2h30.
Courte nuit, petites courses le matin, et retrait des dossard l’après-midi au village de la Maxi Race. Nous
le traversons sans trop s’arrêter au stand des plus grandes marques de trail qui exposent leurs matériels
dernier cri. Seul un stand dénote au milieu de tout ça, celui de François D’Haene venu vendre ses vins du
Beaujolais.
Puis retour à l'appartement afin de préparer nos sacs. Petit bière et repas dans la foulé. Derniers
préparatifs et tout le monde au lit à 20h30. Le départ est donné à 1h30 du matin.
Réveil à minuit et direction la plage d'Albigny. Sur le chemin, nous tapons la discute avec la jeunesse qui
sort des bars pour aller en boite, gros décalage, ils nous prennent pour des fous.
1H30 du matin : le départ est donné !!
Annecy – sommet du Semnoz (18km) : après 3 km de plat au bord du lac pour étirer le peloton, nous
entamons la montée du col du Semnoz. L'ascension est longue mais pas trop raide, nous nous retrouvons à
5 (Tom, Manu, Vincent, Christophe et Carl), Nico et Yvonnick sont un peu plus loin. Nous arrivons au
sommet après 3h00 de course. Légère descente vers le 1er ravito. On recharge les camels, mangeons un
peu (pas trop faim à cette heure-là). Tom, Manu et Carl repartent en premiers, Vincent et Christophe peu
après, ils feront une partie de la course ensemble.
Sommet du Semnoz – St Eustache (27km) : la descente se passe bien, nous faisons le plein d’eau sur ce
ravito. Les frontales ne sont plus d’une grande utilité, il est environ 5h30 du mat, le jour se lève
tranquillement.
St Eustache – Les Maisons (35,5km) : Nous entamons l’ascension du col de la Cochette. La première
partie de cette ascension est bien grasse et boueuse. Petite frayeur lors de la descente vers le lieu-dit « Les
Maisons », Manu chute lourdement. Il boitille jusqu’au ravito mais plus de peur que de mal. Il y a que des
rampes d’eau, nous faisons le plein des camels car il commence à faire bien chaud en cette heure matinale
(7h00 et 5h30 de course).
Les Maisons – Combe d'Iré (59km) : Nous partons en direction du Crêt du Char où nous attend un
ravito léger. L’ascension se fait sur un rythme correct et se termine sur une partie goudronnée pas très
pentue qui fait du bien aux jambes. Manu arrive quelques minutes après Tom et Carl au ravito, il est 9h30
en ce samedi matin (8h00 de course), nous repartons tous les 3 vers le col de la Frasse. La descente vers
Combe d'Ire est roulante et permet de courir légèrement. Elle se fera tout de même sur la retenue pour ne
pas, déjà, s’exploser les cuisses.
Nous (Tom, Manu et Carl) nous retrouvons de nouveau tous les 3 sur le ravito de Combe d’Iré, il est
11h15 (10h15 de course). Vincent y arrive à 12h40 – Yvonnick à 13h10 - Christophe à 13h30 (la tête n’y
est pas, il jettera l’éponge ici) - Nico à 16h45, il sera stoppé là à cause de la barrière horaire. Nous
prenons un bon quart d’heure pour bien manger et reposer un peu les jambes avant de repartir pour
Doussard, à 15 km, où nous attend la base de vie.
Combe d'Iré – Doussard (75km) : Nous repartons ensemble, le moral est bon. Chacun monte ce
nouveau col à son rythme. Manu décroche rapidement, Tom et Carl termineront ce tronçon tous les 2.
Nous arrivons à Doussard à 14h30 (13h00 de course). Nous prenons le temps sur ce ravito. Carl se
change, Tom décide de rester dans sa sueur, il s’y sent bien ! Nous nous alimentons bien et buvons autre
chose que de l’eau. Nous sommes sur le point de repartir et apercevons Manu qui arrive une 1/2 heure

après, blanc, la tête dans le sac. Nous restons auprès de lui 5 minutes pour lui remonter le moral, et lui
conseillons de bien manger et prendre son temps pour reprendre de l’énergie. Vincent arrive à 15h50
(14h20 de course) et Yvonnick à 16h15 (14h45 de course).
Doussard – Menthon St Bernard (99km) : Nous (Tom et Carl) repartons de Doussard, le ciel est bien
noir, un orage gronde. Nous prenons quelques gouttes de pluie, mais les locaux nous rassurent en nous
disant que nous allons passer à travers. Nous entamons la plus belle partie du trail. L’ascension du Pas de
L’Aups se passe bien, nous avons une bonne allure. La fin est bien raide, la présence de corde pour nous
aider n’est pas un luxe. Au sommet, nous nous posons 5 minutes pour profiter du panorama sur le lac
avec le soleil du soir. J’ai de plus en plus de mal à m’alimenter, nous amorçons la descente vers le dernier
ravito à Menthon St Bernard. J’ai un bon coup de mou, Tom est bien, je lui dis de partir, il est plus frais
que moi. J’arrive à Menthon à 20h50 (19h20 de course), 5 minutes après Tom. Manu arrive au ravito à
22h00 (20h30 de course), Vincent à 22h30 (21h00 de course) et Yvonnick à 23h45 (22h15 de course).
Menthon St Bernard – Annecy (117km) : Après 20 minutes, nous quittons Menthon et rallumons les
frontales pour la dernière ligne droite avant Annecy. Beaucoup de coureurs ayant fait la course l’année
dernière nous ont fait part de la difficulté de la dernière ascension, Le Mont Baron. Le début est
relativement tranquille. Mais la réalité nous rattrape vite. Nous progressons désormais à travers un
semblant de sentier couvert de roches, formant des marches plus ou moins grosses. Nous étions un groupe
de 5 au début de l’ascension, nous ne sommes plus que tous les 2. Les rubalises sont de plus en plus
espacées et nous avons plusieurs fois l’impression de s’être égarés. A minuit, et presque 3h00 de montée,
nous atteignons le sommet de ce fameux Mont Baron. Nous basculons vers la descente sur Annecy. Un
peu technique au début puis plus « roulante » sur la fin, nous courons sur certaines portions.
Nous franchissons la ligne d’arrivée à 1h20 le dimanche matin (23h50 de course). Merci Tom pour toute
cette course passée ensemble, ce fut un plaisir. Vincent et Manu arrive à 3h30 (26h00 de course),
Yvonnick à 6h10 (28h40 de course).
Dans l’ensemble, pour ma part, la course s’est bien passée, un problème d’alimentation entre Doussard et
Menthon m’a fait douté, mais le dernier ravito m’a mis le ventre à l’endroit. Mais le plus dur était encore
à venir ...
Beau trail, à faire, un peu trop marketing (trop pour certain sûrement), grosse logistique, avec ses
avantages et ses inconvénients. Passages de cols magnifiques, vu sur les alpages et ses chalets, sur le lac,
ses sommets enneigés ... Par contre n’y allez pas en pensant voir le lac régulièrement (c’est pour la com
uniquement), nous l’avons vu 5-6 fois au sommet des cols, nous étions la plus part du temps en sous-bois
dans les forêts. Ce n’était peut être pas plus mal vu la chaleur de la journée de samedi.
Le lendemain, après une courte, voir très courte nuit pour certains, nous sommes retournés au village de la
Maxi Race, Christophe devait récupérer son sac de course. Nous l’attendons sur la plage. Au bout d’une
1/2 heure, toujours pas de Christophe. Nous repartons à l’appart, les binouzes et pizzas nous attendent.
V’la t’y pas que monsieur était en train de taper la discute avec son collègue viticulteur François D’Haene
à son stand de Beaujolais, bien vu l’artiste.
Après un petit resto et sieste dans un parc près du lac, nous reprenons la route en direction de l’aéroport
de Genève. L’avion est à 20h00 pour une arrivée à Nantes à 21h10. Nous rendons notre véhicule (Trafic
bien confortable) et partons s’enregistrer pour le vol. Et là, c’est le drame : VOL ANNULE. La cause,
grève en France des aiguilleurs du ciel.
Tout le monde travaille le lendemain (hormis Nico et Carl), nous décidons aussitôt de relouer le trafic
pour rentrer chez nous. Nouveau problème, le trafic n’est pas dispo. L’agence ne dispose seulement (pour
7 personnes) que d’un Ford Galaxy. Alors il y a bien 7 places assises, mais pas de place pour les bagages.
Une chance, les 2 grosses valises, prévues pour aller dans les soutes, tiennent juste dans le coffre. Les 7
petites autres logeront à nos pieds, entres nous ou sur nos genoux.
Nous arriverons chez Manu à 3h00 du mat, lundi matin, plus fatigué par les 9 heures de route que par la
course.

Nous nous rappellerons pour un moment de cette course et ce week-end à Annecy.

Résultats :
Tom et Carl : 23h50
Vincent et Manu : 25h57
Yvonnick : 28h 40

33396201 10213446987221632 911013665002487808 o
33941539 2098438000372435 3706281756807135232 n
34030058 2098438327039069 4343293258697277440 o
33876457 2098438133705755 6548411420734652416 o
33941555 2098437873705781 4252781019117125632 o
33945649 2098438333705735 4849337669995462656 o
34095115 2098438227039079 1276820762656768000 o
34033962 2098437967039105 7812995795795312640 o
33924057 2098438153705753 5295521648915513344 n
34035725 2098438150372420 4999513915919433728 n
33987310 2098438223705746 7231668270019903488 n
33990885 2098438013705767 3544756343271325696 o